Chapelle de l’Institut Stanislas

 

 

La chapelle du Collège fondé par les Marianistes abrite un intéressant petit instrument construit par Henri Didier, facteur à Epinal. Cet orgue semble avoir été fabriqué en même temps deux autres Collèges marianistes : Belfort (Sainte-Marie) et Saint-Brieuc (Collège Saint-Charles). Harmonisé par Prince, il fut inauguré Henri Dallier le 18 avril 1901, alors organiste de Saint-Eustache, à Paris.

La Chapelle avant 1954

Transformations de l’instrument en 1947 (le salicional devient un Nazard…), en 1962 (La Voix céleste est sciée pour devenir une Doublette…). En 1969, “restauration” par Paradis de Nice, qui défigure purement et simplement l’instrument en tentant une “baroquisation”… et remaniement du buffet… Inauguration le 20 juin 1970 par André Marchal.

En 1991, sous l’impulsion d’Henri Pourtau, l’instrument retrouve son état d’origine, son cachet et sa poésie…. Les travaux de restauration sont confiés à la Felsberg Orgelbau (Suisse) dirigée par Richard Freytag et son harmoniste, Jean-Marie Tricoteaux. Inauguration le dimanche 6 décembre 1992 par Marie-Claire Alain.

En 2011, l’administration de l’établissement souhaitant récupérer la salle occupée par les réservoirs de l’instrument, ceux-ci sont démontés par Bernard Cogez qui installera à l’automne prochain des régulateurs moins volumineux.

Composition : 672 tuyaux répartis en 12 jeux sur deux claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 touches.

  • 1er clavier – Grand-Orgue : Bourdon 16, Montre 8, Bourdon 8, Salicional 8, Flûte harmonique 8, Prestant 4
  • 2ème clavier – Récit expressif : Cor de nuit 8, Gambe 8, Voix céleste 8, Flûte octaviante 4, Basson-Hautbois, Trompette, Tremolo
  • Pédalier : Soubasse 16, Bourdon 8 (emprunt au 1er clavier)

Cet instrument fut illustré notamment par Emile et Roger Stiegler qui furent en même temps professeurs de piano de l’établissement.

 

Console avec cartouche "Henri Didier" - Epinal

La chapelle est tout entière décorée par des fresques de Nicolaï Greschny (1954). Natif de Tallin en Estonie et descendant d’une lignée de peintres d’icônes, cet artiste vint habiter les bords du Tarn et laisse une oeuvre dispersée sur le territoire national.

"Pentecôte" (Nicolaï Greschny)